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Présentation de l'histoire par l'auteur



Pourquoi ce livre :


C’était en octobre 2007, j’étais dans un état d’immenses peine et colère suite à la disparition de mon jeune frère survenu deux mois plus tôt dans des conditions inacceptables, tant par les circonstances de son décès, que par le déroulement de ses obsèques dont une partie fut entachée par le comportement inadmissible de certaines personnes qui ont agi par pur égoïsme, sans se soucier du désarroi des autres, montrant de l’irrespect total vis-à-vis de ce qui leur avait été demandé. Ce comportement, aujourd’hui encore, vient polluer mon chagrin et m’empêche de vivre ma peine
« normalement ». Une simple excuse aurait pu apaiser au moins ma colère, et bien non ! Ces personnes, que je qualifierais de psychorigides, ont selon l’expression consacrée « persisté et signé » sans tenir le moindre compte de la souffrance des autres. Leur monde ne se situe pas au delà de leur petite personne et leur regard ne vise pas plus loin que le bout de leur nez.

Le fait de « jeter du sel sur une plaie ouverte » ne les a pas gênés plus que cela. Un moment la pensée de mettre cette attitude sur le compte de la bêtise m’a effleuré, me disant que cela pourrait me délivrer de ce sentiment de colère ; mais impossible, le mode de vie superficiel de ces gens là ne tient que sur la culture de leur ego surdimensionné destinée à masquer leur manque de courage d’affronter si ce n’est « la vérité », au moins la simplicité des choses « vraies ».

Ce triste épisode a réveillé la rancœur et le dégoût enfouis en moi depuis le décès de mon père qui nous quitta au printemps 2002. Même si cela s’est inscrit dans « l’ordre des choses », les conditions de son départ sont tout aussi inacceptables, mais dans un autre registre. Il s’en est allé tout seul,
« sans avoir revu une tronche amie », pour reprendre une réplique de Michel Audiard dans un film célèbre, sans qu’aucun de ses enfants ne soit prévenu. On m’avait dit qu’il était inconscient, ce qui m’a été réfuté par le corps médical qui l’avait suivi. Il savait ce qu’il avait et je souffre encore de ne pas avoir été à ses côtés pour lui tenir la main quand il est parti, mais encore aurait-il fallu le savoir, et çà toujours à cause de personnes qui ont agi par égoïsme et surtout par méchanceté dans le cas présent.

Vous allez peut-être vous dire : « Mais ! Pour qui se prend-t-il pour critiquer et juger de la sorte ? ». Je ne critique pas, je ne juge pas et je rajoute même qu’il n’y a aucune interprétation. C’est factuel, c’est le simple constat de faits avérés ; de plus, pour ce qui me concerne, je n’ai aucune peine à me regarder dans un miroir et à affronter les regards ou les paroles de qui que ce soit pour quoi que ce soit sur ces évènements, ma conscience est en paix même si mon cœur ne l’est pas !

J’avais donc besoin de me calmer et de retrouver un peu de sérénité et quel meilleur remède que d’essayer de comprendre les mystères d’une grande civilisation, avec toute la dimension spirituelle de ses acteurs. En parcourant internet sur des sites dédiés à l’Egypte antique, je suis tombé sur cet adage : « Ce que nous faisons dans la Vie résonne dans l’Eternité ». En le lisant et le relisant, je me suis surpris à murmurer : « votre conduite est gravée à tout jamais dans les mémoires » en pensant à tous les comportements égoïstes en général, et à mes épreuves récentes en particulier. Continuant les sujets sur les légendes, les coutumes et le mode de vie de ce peuple et de ses dirigeants, sur leur histoire, un commentaire sur un pharaon m’a interpellé. Son
« numéro » dans la dynastie semblait faire tâche dans toute la splendeur de ses prédécesseurs et de ses successeurs.

Il n’avait régné que très peu de temps, et l’auteur de l’article disait que l’on supposait que ce devait être la conséquence d'une déficience mentale. Je compulsais d’autres documents, et il faisait l’unanimité : ce devait être un
« demeuré ».Je dois reconnaître que j’étais un peu plus qu’agacé que l’on porte ce jugement sur cette personne, même s’il est vrai qu’il ne découle que des suppositions déduites de l’état de connaissances actuelles en la matière et de plusieurs recoupements. J’ai pensé : « et pourquoi n’aurait-il pas pu être quelqu’un de bien ! » J’ai donc décidé de lui inventer une toute autre destinée qui va au-delà du fait d’être devenu un dieu parmi les dieux comme tout pharaon défunt. Mais est-il vraiment mort… ?

Dernièrement les archéologues ont cru avoir trouvé son tombeau, mais non ! Déception ce n’était pas le sien. Peut-être ne le trouveront-ils jamais ? Peut-être y-a-t-il une bonne raison à cela ? Pourquoi cet homme ne serait-il pas en train de faire « vibrer » l’Eternité pour que les hommes se réveillent enfin ?

Cet adage, leitmotiv du roman, je le sais maintenant, a été utilisé dans de nombreux ouvrages voire même au cinéma, comme dans les premières minutes du film « Gladiator », personne n’en a la paternité, aussi pourquoi ce pharaon n’aurait-t-il pas été le premier à l’entendre et à s’en servir pour accomplir le destin hors du commun que je lui ai donné.

Alors laissez vous aller, accompagnez le dans ses voyages dont le terme arrivera : « …quand les hommes feront tout ce qu’il faut pour que la Terre continue de les faire vivre… »

Souvenez-vous : « Ce que nous faisons dans la Vie résonne dans l’Eternité ».





Réalisation :


Après avoir recherché tout ce que je pouvais trouver sur ce pharaon, que ce soit sur internet ou dans certains ouvrages, ce qui fut vite fait, il n’y a quasiment rien, j’ai donc bâti, avec peu d’indices et en partant de cet adage, la destinée de cet homme.

J’ai ensuite collecté un maximum d’informations sur cette dynastie, sur les coutumes de l’époque, l’architecture, l’habillement, les rites et je me suis lancé dans la rédaction des premières pages, sans en parler à qui que ce soit. Pourquoi me direz-vous ? D’abord parce que je ne savais pas à ce moment là si j’allais mener ce projet à terme, ensuite les jours passants, je décidais de n’en parler que lorsque il serait terminé. Ce qui fut fait au mois de mai 2008, après avoir écrit les premières lignes en octobre 2007 et avoir arrêté trois mois de novembre à février 2008.

Quand je m’y suis sérieusement remis en mars 2008, je n’avais qu’une envie, c’était d’écrire, d’écrire encore. L’histoire coulait si simplement, dès que je posais mes doigts sur le clavier de l’ordinateur, que j’avais l’impression que l’on me dictait ce que je rédigeais.

Un peu avant la fin de l’écriture, je me suis demandé comment je pourrais faire imprimer cet ouvrage. En dehors du fait de contacter des éditeurs, ce qui ne me convenait pas à l’époque puisque c’était un projet uniquement personnel et que je ne le pensais pas capable de les intéresser, une recherche rapide sur le Net m’a permis d’entrer en contact avec Copy-Media, un imprimeur, que je ne saurais que trop vous recommander. J’ai eu affaire à des personnes non seulement à l’écoute mais également compétentes, réactives et efficaces, qui m’ont orienté sur les modalités techniques et administratives pour un court tirage de roman. J’ai suivi leurs conseils et mis en page mon roman, fabriqué les couvertures et la tranche. Je leur ai envoyé le tout par mail pour l’impression de 50 exemplaires. Le résultat a été d’une qualité exceptionnelle, bien au-delà de ce que j’espérais.

Je me suis laissé ensuite convaincre par ceux qui avaient lu le roman de m’adresser à des maisons d’éditions. J’ai attendu, ne me sentant pas prêt, jusqu’à ce que j’aie en mains le roman de Pascal MARMET « Il y a longtemps » (beau roman qu’il faut absolument lire), édité chez La Bruyère. Je suis allé sur le site de l’éditeur et j’ai craqué en leur envoyant en exemplaire imprimé. Sur ma lancée, j’en envoyais un autre à un éditeur local. Les deux m’ont répondu positivement. J’ai eu l’occasion de rencontrer ensuite Pascal MARMET au cours d’une séance de dédicaces où il y avait également un auteur édité dans la seconde maison d’édition à laquelle j’avais envoyé mon livre. Après en avoir bien discuté avec eux, j’ai opté pour LA BRUYERE qui doit faire paraître mon livre au mois de juin.

Il est vrai que maintenant je deviens assez impatient de sa parution. En attendant de découvrir cette histoire, je vous invite humblement à partager quelques merveilles que j’ai découvertes dans mes recherches. J’essaierai d’alimenter régulièrement ce site et de créer une rubrique sur les légendes de l’Egypte Antique.

Alors n’hésitez pas à vous évader...

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